« Vie intérieure toute cachée sous le doux regard de Marie à Nazareth.
Ma bonne Mère, je vous donne mon intelligence pour qu'elle étudie vos grandeurs, ma mémoire pour qu'elle n'oublie pas vos bienfaits, toutes mes pensées pour qu'elles soient toutes à vous, mon cœur pour vous aimer toujours.
Jésus soyez ma joie, soyez mon bonheur. Je suis de plus en plus charmée, épouse avide de Dieu seul. Que je suis heureuse quand je ne suis qu'avec Dieu, lorsque rien n'interrompt mon seul à seul avec lui où je ne vis que d'amour, que par l'amour.
Seule dans ma petite chambre, toute seule avec Dieu seul, alors que je répands mon âme dans le Seigneur. Douce à mon âme est la poésie de la solitude, le grand silence dans l'amour suprême, dans la douleur, le sacrifice et les divins baisers de Jésus, prémices des rendez-vous éternels.
D'où me vient cette soif de plus en plus ardente de lumière et de vérité, ce besoin de me rapprocher toujours plus de la beauté de Dieu. Plus aucun calme, aucun repos, aucune joie ne peut plus entrer en moi autre que Dieu seul. Tout m'est rien, tout m'est vain en dehors de Dieu. Tout me lasse. Toi seul, Ô Dieu, peut contenter mon âme.
Aimer Jésus comme l'aimait Marie. Aimer Marie comme l'aimait Jésus. »
(Marthe Robin, 6 Janvier 1931).
H-M Manteau-Bonamy, Marthe Robin sous la conduite de Marie, 1925-1932. ed. Saint Paul,Versailles, 1995 ; p. 43
H-M Manteau-Bonamy, Marthe Robin sous la conduite de Marie, 1925-1932. ed. Saint Paul,Versailles, 1995 ; p. 43